Quentin, Quentin, tu viens, Quentin ?
On va se rendre en promenade ;
Peut-être pas sur l’Aventin
Ni sous le beau ciel de Grenade…
Où voudrais-tu aller, Quentin ?
Jouer dans le square Coluche
Avec ton copain Valentin
Qui te prêtera sa peluche ?
Ne prends pas cet air Florentin
Quand j’évoque ce camarade
Dont le père est un Argentin
De religion séfarade
Et qui fait tout comme un Chrétien
Quand il grimpe sur une estrade
Pour dire des mots sacrés ; tiens,
« Jésus n’était pas rétrograde. »
Bon, je suis hors sujet, tu crois ?
Si je revenais à mes chèvres ?
N’empêche : qui porta la croix
Et sua du sang de ses fièvres ?
Sinon, on peut aller au bois
Où se cache parfois Martine
Avec un coca qu’elle boit
En mordant dans une tartine.
Mais, Valentin, ton bon copain
T’aime quand vous êtes ensemble
Et quand il te donne son pain
Il me semble qu’il te ressemble.
- Oh ! C’est Flo que j’aime, maman ;
Elle joue avec ma lapine
Et quand elle a besoin d’amant,
Je la caresse et je l’embrasse.
On va se rendre en promenade ;
Peut-être pas sur l’Aventin
Ni sous le beau ciel de Grenade…
Où voudrais-tu aller, Quentin ?
Jouer dans le square Coluche
Avec ton copain Valentin
Qui te prêtera sa peluche ?
Ne prends pas cet air Florentin
Quand j’évoque ce camarade
Dont le père est un Argentin
De religion séfarade
Et qui fait tout comme un Chrétien
Quand il grimpe sur une estrade
Pour dire des mots sacrés ; tiens,
« Jésus n’était pas rétrograde. »
Bon, je suis hors sujet, tu crois ?
Si je revenais à mes chèvres ?
N’empêche : qui porta la croix
Et sua du sang de ses fièvres ?
Sinon, on peut aller au bois
Où se cache parfois Martine
Avec un coca qu’elle boit
En mordant dans une tartine.
Mais, Valentin, ton bon copain
T’aime quand vous êtes ensemble
Et quand il te donne son pain
Il me semble qu’il te ressemble.
- Oh ! C’est Flo que j’aime, maman ;
Elle joue avec ma lapine
Et quand elle a besoin d’amant,
Je la caresse et je l’embrasse.